L’administration Trump détaille les nouvelles charges uniquement pour les premières demandes de visas H-1B
Le gouvernement américain, sous la présidence de Donald Trump, a précisé que les frais supplémentaires de 100 000 dollars imposés aux visas H-1B ne s’appliqueront qu’aux nouvelles demandes. Ces visas sont particulièrement valorisés dans l’industrie technologique, secteur où les citoyens indiens représentent environ 75% des titulaires.
Ces visas permettent à des professionnels hautement qualifiés tels que des scientifiques, des ingénieurs et des programmeurs de venir travailler aux États-Unis. La période initiale de ces visas est de trois ans, avec la possibilité de renouvellement pour une durée maximale de six ans. Le ministère des Affaires étrangères de l’Inde a exprimé son inquiétude concernant les « conséquences humaines » de cette mesure, soulignant les perturbations potentielles pour les familles des détenteurs. Par ailleurs, Nasscom, une association professionnelle indienne du secteur technologique, a signalé l' »incertitude significative » que cette mesure instaure pour les entreprises et leurs projets en cours. JP Morgan a conseillé à ses employés possédant un visa H-1B de s’abstenir de tout voyage international en attendant des directives plus précises.
Des précisions venues de la Maison Blanche
En réponse aux critiques, Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, a clarifié que les nouveaux frais ne concerneront que les nouvelles demandes de visas et non les renouvellements ou les détenteurs actuels. Sur la plateforme X (anciennement Twitter), elle a ajouté que ceux qui possèdent déjà un visa H-1B et qui se trouvent à l’extérieur du pays n’auront pas à payer les 100 000 dollars pour revenir aux États-Unis.
Howard Lutnick, le ministre du Commerce, a affirmé que l’objectif de cette mesure est dissuasif : « Notre but est d’arrêter d’importer des travailleurs qui prennent les emplois des Américains. » Il estime que cette nouvelle taxe rendra le recrutement de travailleurs étrangers non rentable pour les grandes entreprises technologiques, qui doivent couvrir à la fois les coûts imposés par l’État et les salaires de leurs employés.
Donald Trump, depuis son premier mandat, a toujours été critique envers les visas H-1B, les accusant de faire concurrence aux travailleurs américains. Il a signé un décret imposant ces frais et a simultanément annoncé la création d’une « carte dorée » d’un million de dollars, considérée comme une version plus prestigieuse de la « green card ».
En 2024, environ 400 000 visas H-1B ont été approuvés, dont deux tiers étaient des renouvellements. Des leaders technologiques tels qu’Elon Musk ont mis en garde contre les conséquences négatives de telles politiques migratoires, arguant que les États-Unis manquent déjà de main-d’œuvre qualifiée nécessaire pour répondre aux exigences de l’industrie.
valdeuropeinfos.fr
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Claire Leblanc est analyste économique passionnée par les tendances financières. Elle décode pour vous les enjeux du marché européen avec des analyses claires et accessibles.
